GEORGE SAND

Publié le par Syndicat des journalistes et écrivains

Chères Lectrices et Chers Lecteurs,

la REVUE INDÉPENDANTE vous souhaite la bienvenue dans la poursuite de ses parutions, et le présent numéro 340 de Janvier-Février-Mars 2014, sous la forme d’un BLOG. Pour les nouveaux lecteurs, nous avons établi une courte biographie de George SAND, fondatrice de notre revue, en vous invitant à découvrir par ailleurs les nombreux ouvrages publiés qui parlent tous avec enthousiasme de George SAND, de ses talents et de ses passions.

GEORGE SAND : le chemin vers la REVUE INDÉPENDANTE

Pour le bicentenaire de sa naissance, le Ministère de la Culture et de la Communication avait déclaré 2004, Année George Sand.

Aujourd’hui, dix ans plus tard, nous sommes en 2014, laissons-donc parler l’histoire…

Ce siècle n’avait que quatre ans lorsque la future George Sand naît pour se prénommer Amantine-Aurore-Lucie Dupin de Francueil. Son père, Maurice, mourant en 1808 après un accident de cheval et sa mère, Sophie-Victoire, s’étant désisté de la tutelle de sa fille en faveur de sa belle-mère, la jeune Aurore est entièrement éduquée par une grand-mère très cultivée et un précepteur non moins féru de disciplines diverses. Elle reçoit une éducation épanouissante à Nohant (Indre-et-Loire), dans le château familial, où tout est offert à son insatiable curiosité de la vie : nature, littérature, musique (pratique du piano et de la harpe), art, religion, philosophie ; plus tard, un couvent parisien pour jeunes aristocrates lui fait bénéficier d’un enseignement en français, en anglais et en italien. Après cette période d’adolescence, le Berry et son précepteur la retrouvent et elle complète ainsi sa culture par l’apprentissage de la comptabilité et de la chirurgie. La personnalité d’Aurore se développe harmonieusement, elle aime se tourner vers les autres et elle se forge un caractère déterminé (elle descend du Maréchal de Saxe !). Mais sa chère grand-mère disparaît en 1821.

Le 10 septembre 1822, Aurore épouse François (dit Casimir) baron Dudevant et, le 30 juin 1823, elle donne naissance à un fils, Maurice. Puis, le 13 septembre 1828, c’est Solange qui naît à son tour dans le jeune foyer.

Casimir, mari volage, fait bientôt voler en éclats son union avec Aurore. Celle-ci s’installe à Paris et se décide à écrire afin d’améliorer son quotidien et commence une carrière de journaliste au Figaro et dans d’autres journaux. Sa belle-mère refusant de voir le nom qu’elle porte figurer sur la couverture de livres imprimés, l’écrivaine ne peut user de son patronyme.

Elle publie un roman en collaboration avec Jules Sandeau, puis se lance dans la publication autodidacte de « romans de passion », c’est à ce moment-là que s’est posé, pour Aurore Dudevant, le choix d’un pseudonyme. Elle adopte le patronyme de SAND, le prénom de George étant d’origine berrichonne et la suppression du s final relève peut-être d’une influence britannique. Conjointement à l’écriture de romans, elle prête sa plume à la Revue des Deux Mondes.

George Sand fait partie de tous les cercles littéraires de l’époque, elle y est respectée et admirée, parfois jalousée, car son caractère bien trempé lui favorise la rencontre d’hommes occupant le devant de la scène tout aussi bien que celle de la politique ou des arts. Elle rencontre alors Frédéric Chopin pour la première fois dans un salon où le compositeur Franz Liszt ravit son auditoire. Les retrouvailles de George Sand et de Frédéric Chopin auront lieu sur l’ile de Majorque en 1838 et 1839 et l’on sait toutes leurs inventivités respectives à créer de la belle littérature pour l’une et de sublimes partitions pour l’autre, malgré les difficultés qui émaillèrent ce séjour.

Puis c’est le retour à Nohant et ensuite à Paris où George Sand écrit sans relâche. Elle crée alors LA REVUE INDÉPENDANTE le 1er novembre 1841, avec Pierre Leroux et Louis Viardot.

Chopin s’éteint le 17 octobre 1849. George SAND connaît encore de nombreux succès littéraires, sa plume virevolte entre romans, pièces de théâtre et chroniques littéraires et politiques. Les drames familiaux ne l’épargnent pas, les lignes qu’elle écrit lui sont un exutoire. Elle meurt le 8 juin 1876.

Revenons à La REVUE INDÉPENDANTE qui permet à George Sand d’écrire sans censure et de publier des articles de philosophie sociale de Leroux et de ses amis. Un de ses romans paraît, Horace, et elle parle longuement de M. de Lamartine. Son style précis et incisif plaît aux lecteurs. Dans les parutions suivantes, George Sand traite de l’amour, de la politique et de la société du 19e siècle. Pierre Leroux est un apôtre de la solidarité humaine ; pour lui le socialisme s’oppose à l’individualisme. Louis VIARDOT, dont l’épouse, Pauline, est une cantatrice appréciée, apporte une aide indéfectible à George Sand, au sein de la rédaction.

DE LA REVUE INDÉPENDANTE au SYNDICAT DES JOURNALISTES ET ÉCRIVAINS

La REVUE INDÉPENDANTE assurera ses parutions d’une manière irrégulière, après la disparition de sa fondatrice.

En 1884, Félix Fénéon, journaliste et critique d’art, reprend momentanément le titre de la REVUE INDÉPENDANTE.

Par la suite, les deux conflits mondiaux ne furent pas étrangers à son absence dans la force littéraire du moment.

Puis, en 1947, c’est Robert Morche, écrivain, qui fait de la REVUE INDÉPENDANTE l’organe du SYNDICAT DES JOURNALISTES ET ÉCRIVAINS, pour ne jamais cesser ses parutions.

Vous, qui lisez ces lignes, et avez le goût de l’écriture, vous pouvez rejoindre notre équipe de journalistes et participer à l’élaboration trimestrielle de notre blog. Ecrivez-nous à notre adresse e-mail :

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et vous recevrez toutes les informations susceptibles de vous intéresser pour intégrer (sous conditions) notre équipe .

La Rédactrice en chef

Copyright RI et SJE de Roger DRUET

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Publié dans N° 340

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